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L'effet Cage

19 janvier 2012

13 jours !

Voilà maintenant 13 jours que je n'ai pu me satisfaire sexuellement. Dire que c'est insupportable serait exageré.

En réalité, c'est très dur lorsque je suis en présence de ma Déesse, seul et que j'aurais la possibilité de lui faire l'amour. Dans ces moments là, je pense très fort à son amant et je me dis que c'est son privilège, pas le mien.

Une soumission à ma Déesse, mais aussi envers lui. Je me mets donc à fantasmer sur toute sorte de scénario dans lesquelles je suis un esclave sexuel. J'imagine ma Déesse entrain de me forcer à lui faire une fellation et ensuite de m'obliger à boire sa semence.

Aussi terrifiant qu'excitant.

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12 janvier 2012

La phase d'acceptation

Ce n'est certes pas la première fois que je suis prisonnier, mon record à ce jour est encore de 46 jours. Mais pendant les périodes précédentes, mon état d'esprit n'était pas le même...

Cette fois je sais que si maintenant c'est l'hiver, lorsque le printemps arrivera, je serai toujours prisonnier, lorsque l'été viendra à nous dénuder, je le serai toujours et encore, alors que nous venons de fêter Noël, Nouvel An, je sais que la prochaine fois, je le serai toujours.

Cet état d'esprit rend cette experience plus excitante mais aussi bien plus difficile compte tenu du fait que j'ai promis à ma Déesse d'assumer seul sa décision de me priver définitivement de l'accès à ma queue.

Je me situe donc dans la phase d'acceptation, non pas que je sois obligé d'accepter ma condition, mais sur un point de vue physique, mon corps n'a pas encore accepté le fait d'être prisonnier. Dans un sens, cette phase d'adaptation rajoute une couche à mon appartenance.

Erections douloureuses, pression inhabituelle, des petits maux qui ensoleille mon quotidien en me rappelant sans cesse ce que je suis.

10 janvier 2012

4 jours de cage

Je me réveille pour la première fois en sachant qu'il n'y a pas de retour en arrière possible.
Là où avant il y avait le doute, il ne reste qu'une seule certitude, je n'ai plus de queue.

Inutile de préciser les centaines de questions que cela engendre, de la plus métaphysique à la plus pratique. Le choix de ma Déesse de me priver de manière définitive de l'usage de mon sexe m'a beaucoup surpris.

Dans un mélange d'excitation et d'appréhension, je me dis que ça y est les dés sont jetés. Si elle éprouve le besoin d'avoir une relation sexuelle, je devrais la satisfaire autrement, avec ma langue, avec mes doigts.
Si elle a envie d'une pénétration, elle n'aura d'autre possibilité que d'accomplir son envie avec son amant.

Aujourd’hui, j’ai ressenti l’envie de me servir de mon sexe, en regardant ma Déesse, j’ai senti ce frisson parcourir mon corps pour finir dans ma queue prisonnière. Et là, prenant conscience de l’impossibilité définitive d’assouvir cette pensée, je me mets à imaginer ma Déesse se faisant pénétrer avec passion par son amant.

Cette pensée rajoute un cran à mon désir de me libérer, mais un vœu est un vœu, il n’y a pas de retour en arrière possible. Et puis à quoi bon… toute cette excitation pour un aboutissement rapide sans arriver ni à la faire jouir, ni même à lui procurer du plaisir plus de quelques secondes.

Mon état me convient en somme, je suis en phase avec ma condition.

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